Portées par Grace Geyoro et Sara Däbritz, les Parisiennes ont nettement pris l’ascendant au milieu de terrain. Elles ont insufflé le pressing et se sont rapidement projetées vers l’avant. Leur baisse de régime après l’heure de jeu a coïncidé avec le regain de forme des Lyonnaises.La capitaine Irene Paredes a incarné la sérénité du club parisien jusqu’au moment fatidique de l’ouverture du score lyonnaise. C’est elle qui a malencontreusement dégagé le cuir sur le bras de Formiga. Ce qui a entrainé le penalty (86e). Ashley Lawrence a été l’une des meilleures joueuses de la rencontre. La Canadienne s’est montrée intraitable défensivement en contrôlant Amel Majri, et très utile dans la conservation du ballon sur les phases offensives.
Préférée à Sandy Baltimore qui était diminuée par le Covid-19, Ramona Bachmann était titulaire dans le couloir gauche de l’attaque.La Suissesse n’en a pas profité pour s’illustrer. Elle a livré une prestation somme toute correcte mais sans pour autant atteindre le niveau de sa partenaire.
Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani étaient attendues au tournant. Les deux leader du secteur offensif ont pris le match par le bon bout mais sont restées muettes. La première a été précieuse en déviation et par ses appels. La seconde a effectué énormément de différences en percussion. Mention spéciale pour Christiane Endler qui s’est envolée à la 10e minute pour sortir la frappe de Nikita Parris. La Chilienne s’est inclinée pour la première fois de la saison en Ligue des champions sur le penalty tiré par Wendie Renard.
Préservée en début de rencontre, Sandy Baltimore est entrée en jeu à la 62e minute sans parvenir à changer le cours du match. Si le banc lyonnais a apporté un vrai plus par l’intermédiaire d’Eugénie Le Sommer et Damaris Egurrola, celui du PSG n’a pas été convaincant.