La FIFA a annoncé que la Coupe du monde féminine 2023 ne bénéficierait finalement pas d’un sponsor saoudien comme c’était initialement prévu.
Finalement, Visit saudi ne sera pas sponsor du Mondial cet été. Et ce n’est pas pour nous déplaire. L’office de tourisme de l’Arabie saoudite devait parrainer la compétition qui débutera le 20 juillet. Mais la FIFA a rétropédalé face à la grogne qui est montée. Les fédérations des deux pays hôtes, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, avaient été mis devant le fait accompli. Et ils n’avaient pas du tout apprécié la perspective de voir le Royaume saoudien associé à leur Coupe du monde. Il faut dire que cet immense pays arabique est loin d’être un modèle en matière du respect des droits des femmes
Les dirigeants australiens et néo-zélandais avaient d’ailleurs envoyé une lette conjointe à l’instance internationale pour « clarifier de toute urgence la situation ». Plusieurs joueuses étaient également montées au créneau pour dénoncer ce contrat de sponsoring. La pression internationale a fini par payer. Et Gianni Infantino a annoncé le revirement de situation au moment de sa réélection, pendant le 73e congrès de la FIFA à Kigali, au Rwanda.
Des discussions entre la FIFA et l’Arabie saoudite
« Il y a eu des discussions avec Visit Saudi, mais au final, cela n’a pas abouti à un contrat », a précisé le président de l’instance internationale en conférence de presse. Le Suisse n’a pas pu s’empêcher de glisser un tacle en direction du football féminin qui s’était élevé contre le sponsoring saoudien. : « C’était une tempête dans un verre d’eau », a-t-il lancé.
Mickaël Duché
Photo © Australie foot féminin