Voici les notes des Parisiennes après la victoire (2-1) du PSG sur la pelouse de Lyon en quarts de finale retour de la Ligue des champions dimanche. Une performance historique à laquelle toutes les joueuses de la capitale ont contribué.
Christiane Endler (7,5) : L’arrêt autant décisif que majestueux de la Chilienne dans le temps additionnel vaut de l’or. À tout le moins a-t-il permis au PSG d’atteindre les demi-finales de la compétition. Melvine Malard avait pourtant le but de la qualif au bout de la semelle… Impuissante sur l’ouverture du score de Macario et très peu sollicitée par la suite, Endler a parfaitement géré son rendez-vous. Ses jaillissements ont fait un bien fou à l’arrière garde francilienne.
Ashley Lawrence (6) : Son match avait commencé de la pire des manières. La Canadienne perdait un ballon chaud dans ses 30 mètres et se faisait prendre dans le dos par Cascarino quelques secondes plus tard. Résultat : 1-0 pour Lyon dès la 3e minute et deux buts à remonter pour le PSG. La latérale droite s’est parfaitement reprise en remportant nombre de duels et en apportant le surnombre avec succès.
Irene Paredes (8) : La capitaine parisienne a été infranchissable. Toujours bien placée, Paredes a coupé toutes les trajectoires et a dompté les attaquantes lyonnaises avec classe et autorité. L’Espagnole s’impose petit à petit comme l’une des meilleures joueuses du monde à son poste.
À lire aussi : Le PSG crée l’exploit face à l’OL et se hisse en demi-finale de la Ligue des champions
Paulina Dudek (7) : Hormis quelques erreurs de relance qui sont venues ternir sa belle prestation, Paulina Dudek a été irréprochable. La Polonaise a compensé son manque de vitesse par son sens de l’anticipation pour annihiler les appels de Parris et Cascarino dans la profondeur. Elle a bien protégé l’axe et s’est montrée très solide dans les duels aériens.
Perle Morroni (6,5) : Elle avait à coeur de soigner son retour en club après une trêve internationale décevante. C’est réussi. Sa vis-à-vis Nikita Parris n’a pas vu le jour. Et même si Perle Morroni a eu un peu trop de déchets, elle aurait mérité de se voir passeuse décisive sur une merveille de centre après un dédoublement côté gauche. Mais la tête de Kadidiatou Diani est passée de peu à côté (11e).
Formiga (6,5) : En l’absence de Luana, l’autre Brésilienne de l’effectif avait la lourde tâche de sécuriser l’axe de la défense, d’insuffler le pressing et de distribuer le jeu. Si Formiga a rempli les deux premiers objectifs avec mention, elle aura eu un peu plus de mal dans l’utilisation du ballon. Mais vraiment un peu plus. Son impact physique a fait le plus grand bien au club de la capitale.
Grace Geyoro (8,5) : La qualification du PSG s’est très certainement jouée au milieu de terrain. Pile la zone où Grace Geyoro a régné de la première à la dernière minute. Elle a gratté une palanquée de ballon dans les pieds lyonnais et les a utilisés avec grâce. Que dire de son but ? un missile propulsé en pleine lucarne alors que la Française était complètement excentrée.
À lire aussi : Olivier Echouafni : « C’est une grande performance »
Sara Däbritz (7) : La métronome allemande était tout proche d’égaliser cinq minutes après le but lyonnais mais sa frappe a heurté le montant gauche. Elle s’est baladée comme un électron libre de gauche à droite et a ainsi ouvert de nombreuses brèches. Le tout en perdant très peu de ballon. Sara Däbritz est par moment venue rappeler qu’elle n’est pas qu’une joueuse élégante mais qu’elle aussi capable de se bagarrer dans l’entrejeu.
Sandy Baltimore (7) : C’est en appréciant la rencontre de Sandy Baltimore hier après-midi que son absence au match aller s’est fait ressentir avec encore plus d’acuité. La jeune attaquante (21 ans) a créé d’importants décalages sur son côté gauche en étant à l’origine de l’occasion de Diani (11e) et plus directement encore de celle de Katoto (15e). Elle est régulièrement venue prêter main forte dans le coeur du jeu .
Kadidiatou Diani (7,5) : Une balle piquée pour placer Sara Dabritz sur orbite (8e), une tête puissante qui vient frôler le montant au terme d’un appel tranchant (11e), des dribbles chaloupés, des adversaires qui finissent par terre et un CSC provoqué à la suite d’un appel dans la profondeur (61e)… C’est simple, Diani s’est amusée dans son couloir droit et n’a fait qu’une bouchée de sa compatriote Sakina Karchaoui. Sa très large palette – un mélange de puissance, de vitesse et de technique – est inestimable.
À lire aussi : Les chiffres de la qualification du PSG face à l’OL en Ligue des champions
Marie-Antoinette Katoto (7) : Certes, la meilleure buteuse du championnat de France a été moins dominatrice qu’à l’aller. Certes, elle n’a pas trouvé le chemin des filets comme lors du match de championnat en novembre. Mais les succès du PSG contre Lyon ne s’écrivent jamais sans la titi parisienne qui a poussé Wendie Renard à la faute par sa seule présence dans la surface. Très juste dans ses déplacements et ses prises de balles, Katoto a confirmé qu’elle incarne l’avenir du football féminin à son poste.
Mickaël Duché