Selon les informations de L’Équipe et de RMC Sport, les enquêteurs étudieraient désormais une piste extra-sportive pour expliquer l’agression de Kheira Hamraoui le 4 novembre.
La garde à vue d’Aminata Diallo, coéquipière de Kheira Hamraoui au PSG et en équipe de France, a été levée ce jeudi sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elle dans l’affaire de l’agression d’Hamraoui à la barre de fer le 4 novembre. Les enquêteurs ont entendu la milieu de terrain de 26 ans pendant près de 35 heures et une confrontation a même eu lieu entre les deux joueuses.
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Selon L’Équipe et RMC Sport, qui évoquent des sources judiciaires, une nouvelle piste serait envisagée par la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire de Versailles qui est en charge de ce dossier. Les enquêteurs se dirigeraient potentiellement vers une histoire extra-sportive et donc d’ordre privé pour expliquer l’agression dont a été victime la Française.
Vers une histoire privée ?
L’Équipe explique que Diallo a relaté les propos de l’un des agresseurs qui a fait référence à un « homme marié » avant de s’en prendre à l’ancienne joueuse du FC Barcelone. Cette dernière aurait également entendu la même chose avant d’être violemment frappée. RMC Sport détaille de son côté que les paroles exactes auraient été : « Alors comme ça, on couche avec les hommes mariés? ». Hamraoui a nié avoir déjà eu une relation avec une personne en couple.
Toujours selon L’Équipe, les enquêteurs n’excluent pas la possibilité que les propos entendus ce soir-là soient liés avec des appels anonymes inquiétants que quatre coéquipières de Kheira Hamraoui auraient reçus quelques jours avant les faits. Marie-Antoinette Katoto, Sakina Karchaoui, Grace Geyoro et Aminata Diallo auraient été contactées par un ancien compagnon de l’internationale française lorsqu’elle était à Barcelone. Il aurait alors répété qu’il allait se venger d’elle et briser sa vie.
Photo © Laura Pestel